Laissez le peuple parler
Laissez le peuple parler
Au cours des cinquante dernières années, le ministère des Affaires autochtones du Canada (qui compte aujourd’hui deux ministères et plus de 30 partenaires fédéraux) s’est transformé en une « super-province » qui offre des programmes et des services de la naissance à la mort aux Premières Nations, aux Inuits et aux Métis. Cette vaste entité a une portée juridictionnelle sur plus de 90 % du territoire canadien et dispose d’un budget annuel d’environ 20 milliards de dollars. Pourtant, les peuples autochtones n’ont aucun moyen de demander des comptes à cette « super-province ». Pas une seule personne au sein de cette entité n’a été élue par les peuples autochtones pour représenter leurs intérêts. Pas une seule. Lorsqu’il s’agit de la politique autochtone fédérale, les peuples autochtones ordinaires du Canada sont sans voix et sans pouvoir.
Dans Let the People Speak: Oppression in a time of reconciliation , l’auteure et journaliste Sheilla Jones soulève une question importante : les inégalités sociales bien documentées dans les communautés autochtones – taux élevés de pauvreté, suicide, incarcération, enfants placés, violence familiale – sont-elles les symptômes de cette impuissance institutionnalisée de longue date ? Si tel est le cas, la solution réside dans l’autonomisation. Et les moyens d’autonomisation sont déjà intégrés dans les traités historiques. Jones soutient qu’une réconciliation significative ne peut avoir lieu que lorsque les Canadiens autochtones ordinaires auront enfin le pouvoir de faire entendre leur voix et que les Canadiens non autochtones ordinaires pourront se joindre à eux pour faire avancer un avenir commun.
PRODUCT DETAILS
ISBN: 9781927922569
Publisher: J. Gordon Shillingford
Format: Livre broché / broché Livre de poche (États-Unis)
Pub Date: 20190701
Height: 9 inches
Width: 6 inches
No. of Pages: 256
Category: HISTOIRE / Canada / Généralités
Category: HISTOIRE / Indigène / Général