Frank Rispoli - Talons hauts

• Premier livre du photographe new-yorkais vétéran et habitué des clubs, Frank Rispoli
• Les photographies de Rispoli capturent l'énergie et la décadence de la scène club des années 80 à Manhattan
• L'accent mis avec humour par Rispoli sur les chaussures pour femmes donne à ce documentaire un point de vue unique
• Voir la courte vidéo pour le titre ici

Dans les années 1970 et 1980, Frank Rispoli, qui vivait à Manhattan, était attiré par les scènes new wave et punk. Reconnaissant la représentation inhérente de la sexualité et du désir dans la mode et la culture des clubs, il a documenté l'entrelacement des deux. Toujours avec un appareil photo autour du cou, il fréquentait Danceteria, Tier 3, Max's Kansas City, Studio 54 et de nombreux autres clubs de Soho, Chelsea, du Lower East Side et de Midtown. Rispoli a demandé aux femmes fréquentant les clubs, aux clientes des bars, aux chanteuses et aux membres de groupes s'il pouvait photographier leurs chaussures, en utilisant les décors, les accessoires et les toilettes des clubs, ainsi que les taxis, les trottoirs et les toits de la ville comme toile de fond. Une sélection de ces photographies constitue la base de son premier livre, High Heels. Rispoli attribue son intérêt pour les chaussures féminines à son incapacité, en tant qu'adolescent, à regarder les femmes dans les yeux et, en raison de sa timidité, à se concentrer sur leurs pieds. Il s'inspire également du travail de Guy Bourdin et de ses photographies publicitaires de l'époque. Rispoli continue, dans ses photographies, de capturer le plaisir, la liberté et la performance que l'on retrouve dans d'autres communautés et événements extérieurs, tels que Wigstock et la scène artistique en plein essor de Bushwick, Brooklyn.